Les Verts en Suisse: Leur politique, leur histoire, leur base (Paperback)
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9783725309382 - Matthias Baer: Les Verts en Suisse
Matthias Baer

Les Verts en Suisse (2015)

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ISBN: 9783725309382 bzw. 3725309388, in Deutsch, Rüegger, Taschenbuch, neu.

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Neuware - Préface à l'édition françaiseOn a pu dire à propos du suffrage féminin en Suisse que le soleil s'était pour une fois levé à l'ouest (Ruckstuhl 1986 : 214). Cette boutade s'applique également aux Verts. C'est en effet dans les cantons de Neuchâtel et de Vaud que les premiers partis environnementalistes suisses virent le jour dans les années 1970. Et c'est un Romand, Daniel Brélaz, élu au Conseil national en 1979, qui fut le premier député vert à siéger au parlement d'un pays européen. Jusqu'au début des années 1980, les écologistes alémaniques ne remportèrent au mieux que des mandats communaux. Il faut rappeler qu'en Suisse allemande, les thèmes environnementaux étaient alors l'apanage de la POCH et de la Ligue marxiste révolutionnaire (futur Parti socialiste ouvrier), toutes deux issues de 1968, ainsi que des esprits non-conformistes regroupés au sein de l'Alliance des Indépendants.Les fluctuations du score électoral des Verts au Conseil national témoignent du reste de ce rôle de précurseurs des écologistes romands, que ce soit pour annoncer le succès ou prédire la chute : lorsque la crise économique mit fin à la période de gloire que les Verts avaient connu dans les années 1980, c'est en Suisse romande qu'ils essuyèrent leurs premiers échecs en 1991, avant de toucher le fond au plan national avec un score de 4,2% en 1995. Mais dès 1999, les Verts romands relevaient la tête, alors que leurs collègues alémaniques allaient continuer à perdre des voix jusqu'en 2003. Ayant plongé plus tôt que les autres, ils furent les premiers à reconstituer leurs forces et à connaître un nouvel essor. En 2007, les Verts des deux principales régions linguistiques, pleinement rétablis, fêtaient le meilleur score de leur histoire. Avec un score de 11%, les Romands avaient pourtant encore un bon point d'avance sur les Alémaniques.Les Verts de Suisse romande sont cependant nettement moins avant-gardistes en ce qui concerne la représentation des femmes dans les parlements et les exécutifs, bien que le parti écologiste soit généralement considéré comme un champion de la parité. Jusqu'à présent, celle-ci n'a pu être atteinte que grâce aux Alémaniques et aux Verts alternatifs. L'une des caractéristiques de la politique suisse est justement cette différence de sensibilité selon les régions linguistiques, qui ne mettent pas toujours l'accent sur les mêmes thématiques. Notre culture politique doit s'en accommoder. Lors de la votation sur l'Espace économique européen (EEE) de 1992, la fameuse barrière de rösti s'est brutalement imposée comme une réalité irréductible. Non contents de ne pas s'entendre sur la politique extérieure, les Romands et les Alémaniques ont également eu à s'affronter au sujet des transports, de l'agriculture, de la sécurité sociale et de l'environnement. Les problématiques liées à l'écologie n'ont ainsi pas toutes la même pondération de part et d'autre de la Sarine : les Alémaniques soutiennent davantage les projets visant à protéger la nature, à lutter contre les nuisances du trafic automobile et à encourager l'agriculture biologique, alors que les Romands sont plus farouchement opposés à l'énergie nucléaire. Les Verts suisses sont parfois eux-mêmes confrontés à des divergences de ce type, notamment en ce qui concerne la politique extérieure et la sécurité. La votation sur l'EEE fut pour eux un moment de forte tension, les sections cantonales romandes avaient prôné le oui alors que le parti national recommandait le non. Des lignes de fracture analogues sont apparues lors du débat sur l'envoi de troupes suisses à l'étranger, l'abolition de l'armée et la libéralisation du marché de l'électricité.Les études qui composent cet ouvrage s'achèvent pour la plupart en novembre 2007. Entre-temps, l'analyse scientifique des élections nationales de 2007 ( selects 2007 ) a été publiée (Lutz 2008). Elle confirme largement les tendances mises en évidence par Adrien Vatter et Isabelle Stadelmann au chapitre 3, qui se base sur les données des enquêtes selects de 1995 à 2003. Les Verts continuent à toucher principalement les 25 à 34 ans (18%) et les 35 à 44 ans (14%). Ils ont séduit un nombre proportionnellement élevé d'universitaires (14%), contre seulement 4% des personnes n'ayant suivi qu'une formation élémentaire et 7% de celles qui sont au bénéficie d'une formation professionnelle.Depuis les élections de 2007, les Verts ont affermi leurs positions dans plusieurs domaines et ont légèrement augmenté leurs effectifs dans les parlements et les exécutifs cantonaux. Les Verts libéraux leur ont pourtant occasionnellement fait un peu d'ombre. Si les Verts ont amélioré leur score dans plusieurs cantons, notamment à Bâle-Ville, ils ont en revanche perdu des voix à St-Gall et en Thurgovie, où ils ont eu à pâtir de la concurrence des Verts libéraux. Lors des élections communales à Bienne et à Berne, les verts libéraux ont obtenu un bon score, non pas au détriment des verts qui ont pu confirmer leurs résultats antérieurs.Les Verts libéraux sont désormais représentés dans dix cantons alémaniques. Lors des élections communales et cantonales auxquelles ils se sont présentés, ils ont atteint des scores honorables, s'attirant 3 à 5% des voix. Seule une petite partie de ces voix ont été acquises au détriment des Verts, car le PS et le PRD ont également enregistré des pertes. Pour l'instant, les Verts libéraux n'ont pas réussi à prendre pied en Suisse romande. Le créneau de l'écologie bourgeoise y est déjà occupé par Ecologie libérale , qui regroupe de manière assez souple des politiciens bourgeois peu intéressés par un rapprochement avec les Verts libéraux alémaniques. Il faut bien sûr mentionner que depuis la publication de la version allemande de ce livre, au printemps 2008, l'économie mondiale a connu une crise de grande ampleur. Avec la débâcle des marchés financiers internationaux, la politique économique s'impose à nouveau au premier plan. La question des limites du système capitaliste est plus que jamais d'actualité. L'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis semble clore le chapitre du néolibéralisme imposé par la force à toute la planète. En Suisse, les projets de nouvelles centrales nucléaires offrent aux Verts l'occasion de donner de la voix. Il sera intéressant de voir comment ils parviendront à s'affirmer dans ces circonstances, notamment face à la concurrence des socialistes. -, Taschenbuch.
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Matthias Baer

Les Verts en Suisse (2009)

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Neuware - Préface à l'édition françaiseOn a pu dire à propos du suffrage féminin en Suisse que le soleil s'était pour une fois levé à l'ouest (Ruckstuhl 1986 : 214). Cette boutade s'applique également aux Verts. C'est en effet dans les cantons de Neuchâtel et de Vaud que les premiers partis environnementalistes suisses virent le jour dans les années 1970. Et c'est un Romand, Daniel Brélaz, élu au Conseil national en 1979, qui fut le premier député vert à siéger au parlement d'un pays européen. Jusqu'au début des années 1980, les écologistes alémaniques ne remportèrent au mieux que des mandats communaux. Il faut rappeler qu'en Suisse allemande, les thèmes environnementaux étaient alors l'apanage de la POCH et de la Ligue marxiste révolutionnaire (futur Parti socialiste ouvrier), toutes deux issues de 1968, ainsi que des esprits non-conformistes regroupés au sein de l'Alliance des Indépendants.Les fluctuations du score électoral des Verts au Conseil national témoignent du reste de ce rôle de précurseurs des écologistes romands, que ce soit pour annoncer le succès ou prédire la chute : lorsque la crise économique mit fin à la période de gloire que les Verts avaient connu dans les années 1980, c'est en Suisse romande qu'ils essuyèrent leurs premiers échecs en 1991, avant de toucher le fond au plan national avec un score de 4,2% en 1995. Mais dès 1999, les Verts romands relevaient la tête, alors que leurs collègues alémaniques allaient continuer à perdre des voix jusqu'en 2003. Ayant plongé plus tôt que les autres, ils furent les premiers à reconstituer leurs forces et à connaître un nouvel essor. En 2007, les Verts des deux principales régions linguistiques, pleinement rétablis, fêtaient le meilleur score de leur histoire. Avec un score de 11%, les Romands avaient pourtant encore un bon point d'avance sur les Alémaniques.Les Verts de Suisse romande sont cependant nettement moins avant-gardistes en ce qui concerne la représentation des femmes dans les parlements et les exécutifs, bien que le parti écologiste soit généralement considéré comme un champion de la parité. Jusqu'à présent, celle-ci n'a pu être atteinte que grâce aux Alémaniques et aux Verts alternatifs. L'une des caractéristiques de la politique suisse est justement cette différence de sensibilité selon les régions linguistiques, qui ne mettent pas toujours l'accent sur les mêmes thématiques. Notre culture politique doit s'en accommoder. Lors de la votation sur l'Espace économique européen (EEE) de 1992, la fameuse barrière de rösti s'est brutalement imposée comme une réalité irréductible. Non contents de ne pas s'entendre sur la politique extérieure, les Romands et les Alémaniques ont également eu à s'affronter au sujet des transports, de l'agriculture, de la sécurité sociale et de l'environnement. Les problématiques liées à l'écologie n'ont ainsi pas toutes la même pondération de part et d'autre de la Sarine : les Alémaniques soutiennent davantage les projets visant à protéger la nature, à lutter contre les nuisances du trafic automobile et à encourager l'agriculture biologique, alors que les Romands sont plus farouchement opposés à l'énergie nucléaire. Les Verts suisses sont parfois eux-mêmes confrontés à des divergences de ce type, notamment en ce qui concerne la politique extérieure et la sécurité. La votation sur l'EEE fut pour eux un moment de forte tension, les sections cantonales romandes avaient prôné le oui alors que le parti national recommandait le non. Des lignes de fracture analogues sont apparues lors du débat sur l'envoi de troupes suisses à l'étranger, l'abolition de l'armée et la libéralisation du marché de l'électricité.Les études qui composent cet ouvrage s'achèvent pour la plupart en novembre 2007. Entre-temps, l'analyse scientifique des élections nationales de 2007 (« selects 2007 ») a été publiée (Lutz 2008). Elle confirme largement les tendances mises en évidence par Adrien Vatter et Isabelle Stadelmann au chapitre 3, qui se base sur les données.
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Les Verts en Suisse (2009)

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Matthias Baer; Werner Seitz

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Les Verts en Suisse

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